Décryptage des Infos

Une victoire écrasante pour Simion
George Simion, candidat de droite et leader de l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR), a dominé le premier tour des élections présidentielles roumaines avec 39,97 % des voix, selon 95 % des bulletins dépouillés. Ce score, presque le double de celui de son rival Crin Antonescu (20,86 %), marque un tournant dans la politique roumaine, défiant les attentes.

Un rejet des mondialistes
Simion, connu pour ses positions eurosceptiques et son opposition à l’aide militaire à l’Ukraine, bénéficie d’un soutien populaire massif, porté par une colère contre les élites pro-UE. Cette dynamique intervient après l’annulation controversée des élections précédentes, perçue comme une tentative de bloquer la droite nationaliste, notamment après la disqualification de Calin Georgescu.

Un second tour sous tension
Avec un écart aussi large, Simion est bien placé pour le second tour. Cependant, les accusations de fraude électorale planent : les autorités, soupçonnées de favoriser les mondialistes, pourraient tenter de manipuler les résultats. Les sondages de sortie des urnes, sous-estimant Simion à 30-33 %, renforcent les soupçons d’une volonté de falsification qui aurait échoué.

Un signal fort à l’UE
Cette victoire partielle est un camouflet pour les mondialistes de l’Union européenne, qui craignent une Roumanie souverainiste. Si Simion l’emporte, cela pourrait inspirer d’autres nations à rejeter l’influence de Bruxelles, tout en affaiblissant les positions pro-UE à Kyiv, dans un contexte géopolitique tendu.